mardi 30 avril 2013

Trouver maison à sa patte

Ceux qui me suivent un peu sur nos pages facebook savent que je suis partie en stage d'apiculture. Non que mon instructeur particulier soit mauvais (coucou chéri !) , mais je souhaitais avoir de vrai bases et surtout toutes les apicultures ne se ressemblent pas même si le fond reste le même !

En effet le type de ruches utilisées est différents suivant l'approche que l'on souhaite. Par exemple certains veulent simplement avoir une ruche sans production de miel, d'autres sont dans une approche de production ce qui est bien entendu notre cas.

Vous me direz comment peut-on avoir une ruche et ne pas produire de miel ? Et bien c'est tout à fait possible . En effet, suivant la taille de la ruche et le type (Waré, Dadant ou Langstroth pour citer les plus utilisés) et les pratiques on obtient des résultats totalement différents.

Je me suis penchée pendant mon
stage sur l'utilisation des ruches Waré (ruche étroite et nécessitant le plus souvent beaucoup de "hausses")  . Nous utilisons pour notre part des ruches Dadant (plus de cadres, moins hautes) comme la presque totalité des professionnels. En Waré la production de miel n'est pas l'objectif car les ruches sont petites (cadres répondant au mieux à la taille d'une production naturelle et quelques fois cadres sans bordures permettant aux abeilles de bâtir comme elles le souhaitent), les abeilles essaimes naturellement plus rapidement et la ruche est divisible très simplement, les abeilles restent dans une logique de production limitée et adaptée à leurs besoins. Il arrive qu'il y ai surplus et dans ce cas il est possible d'en profiter un peu. Tout dépendra d'un ensemble de facteurs combinés.

En professionnel, les ruches favorisant le production sont bien entendu nécessaire; En utilisant la division des essaims et en empêchant autant que possible l'essaimage, en gérant les populations et les reines et les apports en nourriture on peu arrive à produire suffisamment dans la majorité des cas. Il faut pour obtenir ce résultat être totalement prêt et avoir des ruches "fortes" à des moments bien précis, les départs de miellées bien entendu. Beaucoup de facteurs entre en jeu et il suffit de peu quelquefois pour que rien ne se passent comme prévu, la météo jouant un rôle crucial par exemple. En "Waré" on n'intervient pas on laisse les choses se faire plus naturellement, ce qui est louable mais dans en faisant ce choix on choisit aussi de ne peut-être pas obtenir de miel.

Vous avez compris que beaucoup d'éléments n'étant pas maîtrisable, la production de miel reste souvent aléatoire et il arrive que l'on ne puisse pas récolter certains types de miel suivant les années.

De plus en plus de gens aiment avoir une ruche ou deux (préférable) chez eux pour favoriser la biodiversité absolument indispensable et tout simplement observer tout ce petit monde en le respectant. 

Résultat  du stage : des notions de bases plus solides, une connaissance de l'abeille et de son cycle de vie plus précise et des envies de ruches différentes.
Ici à la maison, nous peuplerons une ruche tronc traditionnelle des Cévennenes simplement pour le plaisir et sans aucune idée de production et sûrement rapidement une ruche Waré, également pour l'observation et le plaisir pur. Et pourquoi pas une ruche en paille ! tout en continuant à prendre le plus grand soin de nos petites ouvrières actuelles et à venir, et croyez moi si vous savez les respecter elles vous le rendent bien !

lundi 1 avril 2013

Paresse....

je pourrai vous parler du weekend "Boulegan à l'ostal", du premier marché de producteurs ou je tiens notre stand de miel , d'une robe japonaise terminée il y a deux jours, d'un point dentelle que je maîtrise enfin au crochet, et bien non...
je laisse les images parler d'elles même, car hier il faisait beau, et très chaud ! alors voici ce que nous avons fait....







toute cette activité, ça donne soif....